Bilan d’un mois de bienveillance alimentaire

L’expression n’est pas de moi. Elle est librement inspirée du concept de bienveillance corporelle décrite par Rebecca Scritchfield dans son livre intitulé « Body bienveillance » que je lis actuellement. Ce qui est intéressant, c’est que je suis tombée sur ce bouquin après avoir repris de bonnes habitudes alimentaires. En le lisant, je retrouve énormément de notions qui font écho à ma démarche et que j’applique déjà (ou j’essaie du moins…) Je reviendrai vous parler plus en détails de ce bouquin quand je l’aurai achevé mais en attendant, un petit bilan de mon premier mois d’expérimentation.

body bienveillance

Bienveillance alimentaire: pourquoi?

Sans exagérer, je pense avoir pratiquement 25 ans d’expérience en régimes de toutes sortes. Le premier m’a été prescrit à 8 ans par un médecin qui m’a claqué les fesses en me disant qu’il allait me faire perdre tout ce gras. Oui, oui, vous avez bien lu: HUIT ans. Soit l’âge de ma Mini Brune. Depuis, je les ai tous testés. Et vous savez quoi? Rien ne fonctionne durablement, en tout cas chez moi. Voilà pourquoi je ne veux plus de « régimes ». A la place, je voudrais m’alimenter plus sainement, retrouver des sensations basiques comme la faim et la satiété et prendre soin de mon corps, à l’intérieur comme à l’extérieur, même si je ne l’adore pas.

33f2bc918804e57a90f9dd9b268ba0ef

Ca fonctionne comment?

Je me suis fixée quelques objectifs… que j’essaie d’appliquer au mieux:

  • Ne rien compter: ni les points, ni les grammes, ni les calories. Compter conduit inévitablement à vouloir contrôler, alors que ce qu’on cherche dans la bienveillance alimentaire, c’est justement un certain lâcher prise.
  • Ecouter son corps, ajuster les repas en fonction de ses envies et de sa faim. Créer une relation de pleine conscience avec la nourriture.
  • Se laisser du temps. Des mauvaises habitudes ancrées depuis des années ne partent pas en un mois. S’accorder le droit de parcourir ce chemin en zigzag.

c5ebb361c3270827327b4a32583386f5

  • Pas de produits light. Déjà, parce que dans la plupart des cas, c’est pas bon. Et en plus, le gras/sucre est souvent remplacé par des substituts bien plus cracra que les éléments de base.
  • Ne pas se peser. Ou très rarement. Le chiffre sur la balance ne définit pas les progrès.

giphy

  • Ne pas refuser d’invitations. Manger avec des amis, c’est toujours important, c’est toujours bon. (Enfin, chez mes amis du moins 😉 )

En en vrai, ça donne quoi?

Je suis assez fière de moi sur certains points. J’ai diminué considérablement les sucreries industrielles; fruits et légumes ont retrouvé une place de choix dans mon assiette et j’ai pu me régaler de quelques repas entre amis sans culpabilité. De plus, j’abandonne progressivement certains aliments que je mangeais par habitude mais que je digérais mal ou qui ne me nourrissaient pas réellement.

food

Par contre, j’ai encore du chemin à parcourir sur d’autres aspects, notamment sur les pesées (ma balance a réussi à remonter de la cave jusque sous mon lit) et sur le recours aux sucreries en cas de fatigue ou de stress. Impatiente et très auto-critique, j’ai aussi du mal à faire preuve d’indulgence à mon égard. Je suis une adepte de « c’est parfait tout de suite ou c’est à chier » et il faut accepter que certains jours sont moins faciles que d’autres et qu’il faudra du temps pour perdre les mauvaises habitudes et les réflexes.

d0325cfb143a568e7f2725660b0e821d

Ha oui. J’ai perdu quelques kilos aussi. Ce n’est pas l’objectif principal de la démarche mais c’est quand même bien la preuve que les régimes drastiques et punitifs ne sont pas la seule manière de perdre du poids.

Publicité

2 réflexions sur “Bilan d’un mois de bienveillance alimentaire

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s